Signé et daté de 1920, ce vitrail faisait partie d’une paire de paysages, dont le pendant a malheureusement disparu. Celui-ci représente une vue centrée sur la Vienne, dont les eaux sont rendues en verre chenillé ; l’autre figurait un pont de pierre. La riche palette associe jaunes, verts et bleus pour rendre aussi bien les arbres que le ciel et l’eau jusqu’à les confondre. Ce sont les plombs qui dessinent à large traits les différents éléments et organisent la lecture de l’espace.
Plusieurs maquettes, conservées aux Archives départementales de la Haute-Vienne, mettent en scène ces mêmes paysages dans différents projets. L’atelier a ainsi décliné ce motif avec d’infimes variations de couleur, de composition ou de taille, au centre d’une fenêtre ou dans des compositions plus ambitieuses, comme le montre une maquette les disposant de part et d’autre d’un panneau aux armes de la Ville de Limoges. Pierre Parrot étant originaire de Poulouzat, il pourrait s’agir de ses premiers dessins, très proche du style de Jouhaud à son retour de guerre.
Texte: François Lafabrié
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